Depuis 1974, la prescription calorique sert à imposer les obligations à respecter dans les architectures neuves en matière de revêtements isolants pour réduire l’utilisation globale de la matière énergétique. La prescription évolue tous les 5 ans, approximativement. Elle a pour but de diminuer progressivement la matière énergétique pour le chauffage… Et minimiser les émissions de gaz à effet de serre… En tenant en compte des intérêts des différents acteurs des secteurs concernés.
Elle comprendra au cours de sa modernisation la normalisation européenne. La prescription en cours, utilisée dans le discours commercial, ne correspond pas à la capacité énergétique maximale que l’on est en mesure d’employer actuellement. À l’inverse de ce qui se fait, spécialement, en Europe septentrionale. Les limites envisagées par la prescription demandent des calculs caloriques très difficiles à atteindre pour les futures constructions… Si on prend en compte tous les différents facteurs (protection isolante, déperditions, appareils domestiques…). Mais elles apportent une base légale minimale pour définir les capacités des habitats. Spécialement pour le DPE (diagnostic de capacités énergétiques) obligatoire lors de la vente ou de la location.
Conformité des constructions en matière d’isolation thermique
Pour être en configuration avec la prescription calorique, un gros-œuvre neuf doit répondre à beaucoup de critères. L’utilisation annuelle prévisionnelle de la matière énergétique doit être en-dessous d’une utilisation de référence spécifiée dans la norme. Elle est exprimée en kilowattheures de la matière énergétique primaire par m2 de SHON (dimension hors œuvre nette) par an. Outre l’utilisation énergétique, le 2ème facteur pris en compte est la technique d’isolation calorique. Des capacités minimales ont besoin d’être respectées d’après le genre de cloison et la zone climatique. Des grandeurs garde-fous sont définies par la norme à propos des déperditions caloriques.
L’assemblage de ces pertes caloriques pour l’enveloppe du gros-œuvre, doit être en-dessous des pertes de référence calculées lors de l’étude calorique. Une majoration de 20 % est tolérée pour les habitations individuelles. De même, les ponts thermiques et la perméabilité à l’air de la maison n’ont pas besoin de dépasser un certain nombre de seuils présents par la norme.
Le dernier critère permet de limiter l’utilisation de la matière énergétique due à l’air conditionné. II concerne la chaleur du volume interne en été, qui doit être en-dessous de la chaleur de référence.
Les prescriptions énergétiques
Si cela est possible, il ne faut pas se limiter et aller au-delà des capacités exigées par la prescription calorique… Parce que celle-ci augmente sans cesse et souhaite atteindre un objectif pour obtenir un niveau identique à celui d’une habitation passive. Si vous avez un projet, vous n’êtes pas obligé de respecter les évolutions de la prescription. Elle est plutôt destinée pour les professionnels de conception d’architecture et à ménager les distributeurs de la matière énergétique. Si votre budget le permet, choisissez les propositions réellement performantes sur le plan énergétique. Vous respecterez de fait la prescription calorique en cours et vous vous dégagerez de cette façon des calculs fastidieux et souvent coûteux.
Avant, la prescription calorique ne concernait que les constructions neuves. Maintenant, des obligations s’appliquent également aux plus de 30 millions d’habitats existants. Une distinction est opérée d’après le genre de constructions. Pour les habitats dont la dimension SHON dépasse 1 000 m2 on trouve, s’il y a des travaux importants, des exigences s’approchant de la prescription calorique applicable aux architectures neuves.
Pour les habitations ou les appartements individuels, en cas de travaux de revêtements isolants ou de changement de la protection isolante existante… La prescription prévoit des résistivités caloriques pour chaque genre de cloison. Le choix d’exécuter des travaux de revêtements isolants reste la charge du maître d’ouvrage, ce qui veut dire qu’en pratique il n’y a pas d’obligation.
Les labels de l’isolation
Des organismes du genre Promotelec proposent des labels à propos de la modernisation (Label Habitat Existant et Label Rénovation Énergétique). En définissant des grandeurs de résistivité calorique à obtenir, proches ou au-dessus à la norme. Le label Rénovation Énergétique autorise de certifier la qualité des travaux de modernisation et la capacité énergétique. Car iI se décline en 4 niveaux définis par des étoiles. Une étoile (utilisation finale de la matière énergétique au-dessus à 210 kW hep/m2 par an)… À quatre étoiles (utilisation en-dessous de cent kW hep/m2 par an).
II se base sur la protection isolante du bâti, des cloisons vitrées, du dispositif de chauffage et d’aération, la régulation, la production d’eau chaude pour les sanitaires. Mais les mesures à propos du bâti sont plus limitées que le label « Habitat Existant ».
Ce label propose aussi l’attribution de la mention « Effinergie Rénovation » si les caractéristiques suivantes sont respectées :
- Consommation de la matière énergétique primaire en-dessous de 80 kW hep/m2 SHON par an.
- Perméabilité à l’air du gros-œuvre sous une dépression de quatre Pa en-dessous de8 m3/h/m2… En habitation individuelle et 1,3 m3/h/m2 en collectif.
- Production in-situ d’électricité (photovoltaïque, micro-éolien…) enlevée des utilisations jusqu’à concurrence de 12 kW hep/m2 par an.
- Mais si la SHON est au-dessus de 20 % de la dimension habitable… La valeur prise en référence pour le label est de 1,2 fois la dimension
La prescription est prévue pour se durcir aussi à l’avenir dans le parc des habitats existants.
Malheureusement, l’incidence reste limitée dans la réalité. Si on prend l’étude réalisée par l’ADEME, 90 % des habitats anciens qui font l’objet d’une modernisation, apportent des capacités caloriques proches de celles qu’ils avaient avant les modifications. L’absence d’obligation, le manque de compétence des entreprises et l’information inadaptée destinée aux particuliers expliquent un peu cet échec.
Pour calculer la résistivité calorique des cloisons, si vous avez un projet de modernisation, il faut se renseigner sur les grandeurs à ne pas oublier en suivant les variations des matériaux les plus courants. Pour savoir la résistivité calorique de l’élément isolant complémentaire obligatoire sur une cloison existante se fait en suivant les variations des capacités requises. Selon la résistivité calorique de l’élément isolant choisi… Cependant, vous avez la possibilité de lire à l’intersection des 2 rangées la grandeur du paramètre U de la cloison isolée sur le graphique approprié.