Pour toute personne désirant revendre son véhicule ou en acquérir un d’occasion se pose la question de sa cote. À l’époque où Internet n’existait pas, L’argus était le journal présent dans la plupart des concessions automobiles et occasionnellement acheté par ceux désirant vendre ou acheter un véhicule d’occasion.
De nos jours, L’argus se consulte sur son écran d’ordinateur tout en restant une référence sur le marché de l’occasion. La cotation d’une voiture ne doit rien au hasard et dépend de facteurs très divers.
Son prix d’achat neuf, la réputation de la marque ou d’un modèle précis, ses coûts d’entretien, son âge et son kilométrage sont parmi les éléments donnant sa cote à un véhicule d’occasion. Pour certains modèles s’ajoute la rareté ou le prestige associé à une marque.
Quels que soient les marques et les modèles, la cote est dépendante de l’offre et de la demande.
Le résultat est une valeur sensiblement différente pour des véhicules affichant pourtant des caractéristiques identiques englobant les aspects techniques, d’âge et de kilométrage. Partant de la valeur de référence donnée par L’Argus, le prix d’un véhicule d’occasion peut être inférieur ou supérieur à la cote.
Malgré la multitude d’éléments pris en compte pour extraire la cote d’un véhicule, il est impossible de l’appliquer de manière uniforme. Cette cote doit donc être considérée comme un pivot autour duquel se positionnent les offres. Des arrangements peuvent également être discuté entre vendeur et acheteur en fonction des rapports qu’ils peuvent entretenir. Il en est ainsi d’un véhicule mal entretenu, affichant un kilométrage supérieur à la moyenne ou dont l’état de la carrosserie laisse envisager des frais supplémentaires.
Rien d’anormal dès lors que son prix de vente soit minoré par rapport à sa cote. Pour un même modèle en parfait état et/ou n’ayant que peu roulé, il est tout aussi logique que le vendeur en tire un bénéfice. Malgré un état général parfois moyen, certains véhicules sont vendus bien au-dessus de la cote.
Sont essentiellement concernées les marques haut de gamme telles Mercedes ou BMW dont les modèles se négocient souvent à un prix plus élevé que la valeur de référence.
À l’inverse, des marques peu réputées sont pénalisées par une décote parfois importante, ce en dehors de toute considération qualificative.